La revue regroupe six textes correspondant à autant de présentations discutées lors de Journées doctorales de l'Urmis à Paris en décembre 2013. Les propositions révisées, réélaborées, offrent une ample vision des travaux les plus actualisés sur le thème de la Marginalisation : catégorisation, identification, résistance.
Etat des lieux de l'évolution du concept de diaspora et plus particulièrement de son questionnement face à d'autres concepts : transnationalisme, cosmopolisme et créolisation. Ce volume décrit les discontinuités de l'expérience diasporique, mais également les négociations en cours... (extrait de la quatrième de couverture).
Une enquête sur l'état du monde et sa violence, sur les frontières et les murs, sur le sens des mots "identité", "civilisation", "race", "culture", et une réflexion sur la condition cosmopolite : d'un côté, l'étranger absolu, global et anonyme que dessinent les politiques identitaires ; de l'autre, le sujet-autre, celui qui vient de l'extérieur et m'oblige à pense au monde, à moi et aux autres.
Les phénomènes discriminatoires peuvent concerner de manière simultanée l'origine ethnique, sociale, le genre et l'orientation sexuelle d'une personne. Dans l'accompagnement des victimes, le risque est grand pour les acteurs sociaux de ne considérer qu'un seul de ces critères. Le discriminé pourrait être vu à son tour comme producteur de discriminations et stigmatisé comme tel ou, au contraire, être enfermé dans une posture victimaire. Dans les deux cas, il s'agit de penser ensemble les origines multiples des discriminations.
Pressions, vexations, déni de compétences, plafond de verre et autres freins à l'évolution de carrière...Diverses formes de discriminations ont cours dans le monde professionnel. Les femmes noires diplômées en pâtissent durement au travail. Cibles privilégiées des stéréotypes, dans la fonction publique ou le secteur privé, elles sont enfermées dans des assignations fondées sur le genre, la classe et/ou l'origine. Pour supporter ces comportements discriminatoires et en contrer les effets néfastes, elles développent des stratégies de défense.
L'auteur propose une réflexion sur le poids et le pouvoir des mots « nation, ethnie, race » dans le contexte de la conquête coloniale. La colonisation et l'immigration sont en effet les deux grands défis historiques que la conception républicaine de la nation n'a pas su assumer de manière cohérente.